Le gouvernement français a présenté début 2024 sa nouvelle feuille de route sur le recyclage et l’économie circulaire, avec un objectif ambitieux :
- atteindre 100 % de plastiques recyclables d’ici 2025
- 50 % de plastiques recyclés dans les emballages d’ici 2030
Pour les industriels de l’extrusion-soufflage, cette dynamique représente un changement de paradigme… mais aussi une opportunité stratégique.
1. Le marché évolue : le taux de matière recyclée devient un critère commercial clé
Les marques et distributeurs vont désormais devoir justifier :
- les taux d’incorporation recyclée,
- la recyclabilité réelle des emballages,
- la traçabilité des filières.
Cela accélère la demande de :
- PEHD recyclé (rPEHD) haute qualité,
- rPP post-consommation,
- solutions mono-matière.
➡ Les PMI telles que MATISSART, capables d’adapter rapidement leurs outillages et leurs formulations seront les grandes gagnantes.
2. L’extrusion-soufflage : un procédé au cœur de cette transition
Les industriels français du soufflage sont sollicités pour :
- optimiser légèreté et rigidité,
- concevoir des emballages mono-matériaux,
- développer des géométries facilitant le recyclage,
- intégrer des taux croissants de PCR tout en garantissant les performances mécaniques.
Grâce aux innovations sur :
- les filières haute précision,
- le refroidissement amélioré,
- les moules optimisés (jet cooling, allégement),
le secteur se positionne comme acteur majeur de la décarbonation.
3. Une opportunité pour les PME françaises
La filière cherche des partenaires capables de fournir :
- des moules robustes et optimisés
- des solutions de rétrofit permettant l’intégration de PCR
- des services techniques rapides et experts
Les PMI d’extrusion-soufflage disposent d’un atout : ➡ réactivité + expertise terrain, alliées à une vraie capacité d’innovation.
Conclusion
Dans un contexte réglementaire toujours plus exigeant, les entreprises qui anticipent les évolutions du marché — légèreté, PCR, optimisation énergétique — renforceront leur compétitivité.
L’extrusion-soufflage s’impose plus que jamais comme un procédé d’avenir dans la transition écologique française.